LE WEB ACTUEL, C’EST DE LA MERDE
J'aime pas les chats (parce que ce sont des trucs horribles), donc un petit chiot pour passer le tout.
Chaque site que tu visites vend ta tronche à 50 intermédiaires.
Autrefois, tu naviguais sans être traqué à chaque clic. Aujourd’hui, chaque site charge des dizaines de scripts qui aspirent tes données comme des sangsues. Tes préférences, tes habitudes, le temps que tu passes sur chaque page : tout est enregistré, analysé et revendu.
Tu n’es plus un utilisateur. Tu es un produit.
PUB ET TRACKING : UNE INDUSTRIE DU PARASITAGE
Avant, tu lisais un article. Maintenant, tu donnes ton âme à Google Analytics.
Les sites ne veulent pas t’informer, ils veulent te vendre. Derrière chaque page, il y a un marché noir où ton profil circule entre courtiers en data.
Chaque interaction est une mine d’or pour eux : combien de temps tu restes, ce que tu lis, où tu cliques. Tout est collecté, stocké, monétisé.
Et les pubs ? Elles sont partout :
- En haut, avec des bandeaux immenses qui cachent le contenu.
- En bas, avec des barres qui clignotent comme une machine à
sous.
- Entre les paragraphes, déguisées en recommandations bidons.
- En overlay, sous forme de vidéos autoplay qui gueulent comme des sirènes.
Tu veux fermer une pub ? Bonne chance. Le bouton “X” est plus petit qu’un pixel, et souvent, il t’envoie quand même sur une page de merde.
Même avec un bloqueur de pub, les sites trouvent toujours un moyen de te faire chier :
- « Désactivez votre adblocker pour continuer. »
- « Cet article est réservé aux abonnés. »
- « Ouvrez notre application pour une meilleure expérience. »
Le seul moyen d’avoir un web propre, c’est de s’éjecter du web moderne.
GOOGLE : LA CENSURE PAR LA PUB
Google ne veut pas un web libre. Google veut un web qui lui appartient.
Ils dictent les règles, imposent leurs standards et sabotent ce qui les dérange.
- Tu veux bloquer les pubs ? Ils bloquent uBlock
Origin sur Chrome.
- Tu veux un navigateur qui respecte ta vie privée ? Ils le déclassent
dans les résultats de recherche.
- Tu veux éviter leur écosystème ? Bonne chance, 90 % du web tourne autour de leurs services.
Google n’est pas ton ami. C’est une méga-corporation qui a transformé le web en marché captif.
Ils te forcent à utiliser leurs outils, te poussent à créer un compte, s’assurent que ton historique, tes préférences et ta navigation leur appartiennent.
Tu veux un web propre ? Google veut que tu payes pour ça.
UX DE L’ENFER : CHAQUE SITE EST UN CHAMP DE MINES
Lire un article est devenu un parcours du combattant.
Tu arrives sur une page ? BAM. Premier pop-up.
- « Acceptez nos cookies. » – Non.
- « Abonnez-vous à notre newsletter. » – Ferme-la.
- « Téléchargez notre application ! » – Va crever.
- « Acceptez les notifications push ! » – Pourquoi ?
Tu veux juste scroller ? Impossible. Un bandeau collant suit chacun de tes mouvements comme un flic en planque.
Et quand tu veux partir ? « Attendez ! Une offre spéciale rien que pour vous ! »
Le but n’est pas de t’informer. Le but est de te retenir.
SITES LOURDS : DES PAGES AUSSI GOURMANDES QU’UN MMORPG
Tu ouvres un site de recettes.
Le ventilo de ton PC hurle comme si tu lançais
Cyberpunk 2077.
Pourquoi ? Parce que la page charge :
- React, Vue, Angular et jQuery... pour afficher
du texte.
- Trois polices d’écriture en webfont parce que la
typographie, c’est important.
- Un carrousel d’images codé avec 500 ko de
JavaScript.
- Un scroll infini qui recharge du contenu que personne ne lira.
Tu voulais juste une liste d’ingrédients.
Tu te retrouves avec un site de 6 Mo qui met 15
secondes à charger sur mobile.
Avant, une page HTML pesait 10 Ko. Maintenant, une
page “optimisée” fait 5 Mo.
Pourquoi ? Parce que les devs codent comme des
porcs.
Fatigué, perplexe, mais toujours en train de courir après des bugs improbables.
“JE SUIS UN DEV WEB !”
Oh pardon. Le flexbox designer est dans la place.
Tu fais des sites avec trois divs alignées et un max-width de
80 % et tu penses que c’est une œuvre d’art.
Sauf que ton site de portfolio consomme plus de RAM que Doom
2016.
Pourquoi ton site statique charge 15 dépendances npm, dont 14 réécrivent des fonctions natives du navigateur ?
Le pire, c’est que c’est même pas de ta faute.
C’est la faute du client, ce monstre mythique qui veut
:
- Un site qui clignote.
- Un splash screen comme en 1998.
- Une web app, même si c’est juste un site vitrine.
Sauf que t’es pas obligé d’accepter la merde.
LE WEB MODERNE DÉTRUIT LA PLANÈTE
T’as remarqué que ton ventilo se met à souffler dès que tu ouvres certains sites ?
Chaque page moderne, c’est des mégas de JavaScript, des
vidéos autoplay, des animations partout.
Résultat ? Plus de CPU, plus d’énergie, plus de pollution.
Avant, un site faisait 10 Ko et chargeait en une
seconde.
Maintenant, une page web, c’est 5 Mo de scripts
inutiles qui flinguent ta batterie et pompent de l’électricité
dans un datacenter à l’autre bout du monde.
Et le pire ? Y’a 20 ans, y’avait pas tout ça, et personne n’est mort.
LE WEB MODERNE EST INACCESSIBLE
Essaie d’utiliser un site moderne avec :
- Un lecteur d’écran pour les non-voyants.
- Un clavier uniquement, sans souris.
- Une navigation simplifiée pour les troubles cognitifs.
Impossible.
Les sites modernes sont un enfer dès que t’as pas une vision parfaite et une souris gamer RGB.
- Des animations intrusives qui rendent fous ceux qui ont des troubles
de l’attention.
- Des contrastes illisibles pour les malvoyants.
- Des captchas visuels impossibles à passer.
- Des menus en JS qui ne fonctionnent pas avec un lecteur
d’écran.
- Des vidéos autoplay sans sous-titres.
Avant, un site, c’était du texte, lisible par tout le
monde.
Maintenant, si t’as pas une vision 20/20 et un cerveau
parfaitement neurotypique, t’es baisé.
BREF, TU PEUX CONTINUER À RÂLER...
...ou commencer à faire le ménage.
Si ton site a besoin de 3 Mo de JavaScript pour afficher un texte et
une image...
C’est de la merde bien emballée.
Fais mieux.